J’ai reçu récemment un très beau cadeau : mon premier reflex, un Canon 600D ! Accompagné d’un objectif Sigma 70-300mm. L’occasion de réaliser mon premier voyage photo !
Pour être tout à fait honnête avec vous, je débute totalement en photo. Je n’ai jamais vraiment manipulé de reflex, seulement des compacts (peut-être quelques hybrides). Le plus généralement en vacances et sorties scolaires (à l’époque). Jusque là, j’ai retouché beaucoup de photos en entreprise, créé pas mal de montages photos à partir des photos d’amis, famille, et également téléchargé (ou acheté) en ligne. A mon grand regret, je n’ai jamais utilisé mes propres photos. Je ne pensais pas avoir l’expérience nécessaire pour pouvoir les réutiliser dans mes réalisations.
Utiliser des photos prises par une autre personne soulève des inconvénients. Premièrement, l’angle de la prise de vue. Selon moi, la perspective est primordiale pour la bonne intégration d’un élément dans sa composition. Deuxièmement, la lumière, une ombre portée indésirable, qui recouvre la moitié de notre sujet peut vite porter préjudice au résultat final ou nous faire perdre beaucoup temps à essayer de l’enlever.
Selon moi, pouvoir à la fois, prendre et traiter ses propres clichés, c’est l’éclate !
Il y a peu de temps, j’ai eu la chance de quitter Paris pour une petite escapade à Rome. J’en ai profité pour apporter avec moi mon nouveau jouet, mon reflex. Au grand désespoir de celle qui m’accompagnait, je ne l’ai pas beaucoup lâché. Je me suis rapidement rendu compte que je prenais beaucoup de photos et ceci pour diverses raisons. Il m’a parfois fallu prendre 8 fois la même photo pour arriver à un résultat satisfaisant. J’ai pas mal exploré le mode manuel, le mode auto c’est sympa mais on s’ennuie vite, à mon sens.
Le premier jour, après une arrivée sur les coups de 14 heures, j’ai fait 113 photos. Le deuxième jour, pour une journée au Vatican, j’en suis sorti avec un total de 189 photos. Une autre journée au Colisée m’a valu 335 photos. Et une dernière journée de balade (shopping pour la demoiselle), 93 photos. Sur le moment, j’ai tenté de vite supprimer celles qui n’étaient vraiment pas bonnes. Et il y en avait beaucoup. Surtout celles qui ont été prise à l’intérieur et en extérieur de nuit. N’étant pas fan du flash intégré, j’ai tenté de faire l’exercice de toutes les prendre sans flash.
Par conséquent, avec un total approximatif de 1000 photos (supprimées comprises) en seulement 3 jours et demi, je pense que je me suis un peu trop lâché… Lors de mes différentes expériences professionnelles, j’ai eu parfois l’occasion de travailler sur des shootings. J’avais une idée approximative du nombre de photos prisent en séance de studio, mais pas vraiment en voyage photo. Cependant je ne pense pas qu’il y ait vraiment de moyenne. Tout dépend du photographe, chacun travaille à sa façon. L’approche de la photo est personnelle, comme toutes formes d’art. Et je suis persuadé que cela évolue avec l’expérience !
D’autre part, je me suis offert la licence Lightroom pour découvrir et me faire une opinion du logiciel. J’aurai également pu le télécharger gratuitement en période d’essai sur le site Adobe.
Comme mes photos de Rome ne sont pas fameuses et nécessitent un minimum de retouches, je me suis dit que c’était un bon début que d’explorer le logiciel en commençant par ce type de gros dossier photo. Lightroom est surtout connu comme étant le premier logiciel utilisé par les photographes pour classer et retoucher leurs photos (vient ensuite Photoshop, pour des retouches plus méticuleuses ou plus titanesques).
J’ai commencé par importer l’ensemble de mes photos dans la bibliothèque du soft. Je me suis retrouvé avec une montagne de photos sans savoir comment les trier rapidement et efficacement. Après plusieurs recherches de tutos Youtube, je me suis rapidement lancé en « mode développement » dans Lightroom. En l’espace de 25 mins, j’ai renommé et noté mes photos grâce à des couleurs, des chiffres et des étoiles. Très vite, i’ai pu sélectionner mes 100 meilleurs photos, puis 80, puis 50, et encore 30 pour ne finir qu’avec les meilleures des meilleures (enfin façon de parler).
Avec autant d’images, je n’ai donc pas le temps de toutes les retoucher une à une. Le choix d’un script est donc la meilleure solution pour retoucher toutes ses photos en un minimum de temps. Un script, permet certes un gain temps, mais il est surtout très facile d’obtenir le même style de rendu sur l’ensemble des photos sélectionnées. Pas d’inquiétude, le script ne m’a demandé que 10 mins pour affiner mes petits réglages, l’enregistrer et pour l’attribuer à mes photos.
En photo, j’aime le style « vintage », avec des jaunes dans la diffusion de la lumière, des bleus/violets dans les ombres, un contraste et un vignetage présent. A ça, je viens apporter de la netteté pour renforcer les lignes et les textures, je finalise avec un peu de vibrance dans l’image.
J’ai décidé de ne pas pousser les réglages pour ne pas avoir d’aberrations dans les noirs et blancs, mais également pour avoir la main sur les couleurs. Cependant, comme je n’ai sélectionné que 30 photos à retoucher, j’ai décidé de reprendre uniquement les blancs et les noirs sur chaque photo. Cela m’aura valu à peine 10 secondes sur chaque photo. Pour avoir économisé autant de temps, j’ai dû trouver la bonne technique pour obtenir la première pointe de blanc et la première pointe de noir (sur l’histogramme). Et cette technique consiste à rester appuyé sur alt, + clic gauche, en décalant le curseur jusqu’à obtenir le premier point blanc ou point noir visible. Ainsi il n’y a ni trop de blancs, ni trop de noirs (juste ce qu’il faut).
Pourquoi chercher à obtenir un effet vintage ? Premièrement car ces réglages conviennent à mes goûts actuels. Deuxièmement, j’apprécie avoir certaines couleurs chaudes saturées en lumière ambiante, des ombres plus froides avec une légère touche de violet pour adoucir légèrement la transition. J’aime rajouter une touche de bleu et de vert dans mes noirs. Ensuite, je finis par réduire mes noirs dans la courbe des tonalités. Ce dernier effet me permet d’obtenir un noir grisé, dé-saturé, ce qui donne un effet « passée » à la photo. Mais avec certaines couleurs saturées, je pense que cela contre-balance légèrement le vieillissement de la photo. Il m’a fallu, parfois, retravailler le ciel pour obtenir une teinte bleutée plutôt qu’un amas de lumières blanches.
Ce style choisi semblait convenir et bien s’adapter à une promenade dans la ville de Rome. Cette ville antique, remplie d’histoire, possède un certain charme que l’on retrouve dans les villes latines comme Paris, Marseille, Barcelone ou encore Florence et Venise. Elles qui regorgent de ruelles, des coins de rues animés, des impasses intrigantes, des fontaines et des églises qui ouvre sur d’incroyables places où se concentrent pensifs et joyeux.
Très honnêtement, je pense avoir fait toutes les plus grandes erreurs du photographe débutant. Je n’ai eu aucune surprise à découvrir des portraits flous, des sous et des sur-expositions à la pelle, du bruit aussi gros que des graviers, des contre-jours sympathiques, des lumières brûlées…, enfin tout ce qu’on aime en photographie. Aujourd’hui je peux m’en féliciter, car avec tout cela je pense avoir mis un pied dans l’univers de la photo. Et, parce que j’ai aussi eu la chance d’obtenir de belles photos, enfin du moins que j’apprécie et qui semblent fonctionner.
On ne naît pas photographe, on le devient.
J’ai reçu récemment un très beau cadeau : mon premier reflex, un Canon 600D ! Accompagné d’un objectif Sigma 70-300mm.
Pour être tout à fait honnête avec vous, je débute totalement en photo. Je n’ai jamais vraiment manipulé de reflex, seulement des compacts (peut-être quelques hybrides). Le plus généralement en vacances et sorties scolaires (à l’époque). Jusque là, j’ai retouché beaucoup de photos en entreprise, créé pas mal de montages photos à partir des photos d’amis, famille, et également téléchargé (ou acheté) en ligne. A mon grand regret, je n’ai jamais utilisé mes propres photos. Je ne pensais pas avoir l’expérience nécessaire pour pouvoir les réutiliser dans mes réalisations.
Utiliser des photos prises par une autre personne soulève des inconvénients. Premièrement, l’angle de la prise de vue. Selon moi, la perspective est primordiale pour la bonne intégration d’un élément dans sa composition. Deuxièmement, la lumière, une ombre portée indésirable, qui recouvre la moitié de notre sujet peut vite porter préjudice au résultat final ou nous faire perdre beaucoup temps à essayer de l’enlever.
Selon moi, pouvoir à la fois, prendre et traiter ses propres clichés, c’est l’éclate !
Il y a peu de temps, j’ai eu la chance de quitter Paris pour une petite escapade à Rome. J’en ai profité pour apporter avec moi mon nouveau jouet, mon reflex. Au grand désespoir de celle qui m’accompagnait, je ne l’ai pas beaucoup lâché. Je me suis rapidement rendu compte que je prenais beaucoup de photos et ceci pour diverses raisons. Il m’a parfois fallu prendre 8 fois la même photo pour arriver à un résultat satisfaisant. J’ai pas mal exploré le mode manuel, le mode auto c’est sympa mais on s’ennuie vite, à mon sens.
Le premier jour, après une arrivée sur les coups de 14 heures, j’ai fait 113 photos. Le deuxième jour, pour une journée au Vatican, j’en suis sorti avec un total de 189 photos. Une autre journée au Colisée m’a valu 335 photos. Et une dernière journée de balade (shopping pour la demoiselle), 93 photos. Sur le moment, j’ai tenté de vite supprimer celles qui n’étaient vraiment pas bonnes. Et il y en avait beaucoup. Surtout celles qui ont été prise à l’intérieur et en extérieur de nuit. N’étant pas fan du flash intégré, j’ai tenté de faire l’exercice de toutes les prendre sans flash.
Par conséquent, avec un total approximatif de 1000 photos (supprimées comprises) en seulement 3 jours et demi, je pense que je me suis un peu trop lâché… Lors de mes différentes expériences professionnelles, j’ai eu parfois l’occasion de travailler sur des shootings. J’avais une idée approximative du nombre de photos prisent en séance de studio, mais pas vraiment en voyage photo. Cependant je ne pense pas qu’il y ait vraiment de moyenne. Tout dépend du photographe, chacun travaille à sa façon. L’approche de la photo est personnelle, comme toutes formes d’art. Et je suis persuadé que cela évolue avec l’expérience !
Freestyle avant tout !
D’autre part, je me suis offert la licence Lightroom pour découvrir et me faire une opinion du logiciel. J’aurai également pu le télécharger gratuitement en période d’essai sur le site Adobe.
Comme mes photos de Rome ne sont pas fameuses et nécessitent un minimum de retouches, je me suis dit que c’était un bon début que d’explorer le logiciel en commençant par ce type de gros dossier photo. Lightroom est surtout connu comme étant le premier logiciel utilisé par les photographes pour classer et retoucher leurs photos (vient ensuite Photoshop, pour des retouches plus méticuleuses ou plus titanesques).
J’ai commencé par importer l’ensemble de mes photos dans la bibliothèque du soft. Je me suis retrouvé avec une montagne de photos sans savoir comment les trier rapidement et efficacement. Après plusieurs recherches de tutos Youtube, je me suis rapidement lancé en « mode développement » dans Lightroom. En l’espace de 25 mins, j’ai renommé et noté mes photos grâce à des couleurs, des chiffres et des étoiles. Très vite, i’ai pu sélectionner mes 100 meilleurs photos, puis 80, puis 50, et encore 30 pour ne finir qu’avec les meilleures des meilleures (enfin façon de parler).
Avec autant d’images, je n’ai donc pas le temps de toutes les retoucher une à une. Le choix d’un script est donc la meilleure solution pour retoucher toutes ses photos en un minimum de temps. Un script, permet certes un gain temps, mais il est surtout très facile d’obtenir le même style de rendu sur l’ensemble des photos sélectionnées. Pas d’inquiétude, le script ne m’a demandé que 10 mins pour affiner mes petits réglages, l’enregistrer et pour l’attribuer à mes photos.
En photo, j’aime le style « vintage », avec des jaunes dans la diffusion de la lumière, des bleus/violets dans les ombres, un contraste et un vignetage présent. A ça, je viens apporter de la netteté pour renforcer les lignes et les textures, je finalise avec un peu de vibrance dans l’image.
Voici où j’en suis à la suite d’un premier voyage photo (je partage avec vous mes réussites mais aussi mes échecs). Je serai content de revoir ces photos d’ici quelques années. Je pourrai ainsi constater mon évolution et mes premières erreurs. Faites-en de même et partagez avec la communauté vos expériences en photographie et en retouche photo.
Bon voyage !
Je suis retoucheur photo pour les studios photo et créateur d’images pour les agences de publicité. Je suis un grand fan de Photoshop et de montage photo.
J’ai créé le site La Retouche photo pour aider les photographes, et surtout pour partager ma passion avec les passionnés.