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Comment choisir son trépied photo ?

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La question est simple, quel trépied photo acheter ? On se renseigne et trouve des informations. S’en suis alors plusieurs questions. Pourquoi utiliser un trépied ? Comment transporter facilement le trépied ? Quelle hauteur minimale et maximale choisir ? Quel matériau ? Quel poids ? Quelle rotule ? Mais surtout, à quel prix ?

Et, oui une fois que l’on se renseigne sur un produit. Il nous vient alors tout de suite plusieurs questions auxquelles on se doit de pouvoir répondre afin de trouver le trépied qui nous correspond. Pour cela, il convient tout simplement de se poser ces bonnes questions. A partir des réponses, on peut déjà cibler plus facilement et trouver notre bonheur !

Comme vous pouvez-vous en douter, je me suis moi-même posé ces questions. De nos jours, choisir son objectif n’est pas si facile et le matériel qui va avec non plus. Je me suis donc renseigné, j’ai fait mes petites recherches… Ci-dessous, je pense que vous allez trouver les réponses à vos questions concernant l’achat d’un trépied photo. En tout cas, moi je les aies trouvées ! 😉

Pourquoi faire un trépied ?

Avant même de se lancer dans n’importe quelle recherche sur le net, on se pose une unique question. Pourquoi je veux acheter un trépied photo ? Il faut bien savoir pourquoi on veut se procurer un trépied. On n’achète pas un trépied, juste pour en avoir un à la maison, lui faire prendre la poussière, et le sortir à Noël pour la photo de famille autour du sapin. Acheter un trépied apporte des avantages !

 

La stabilité

Dans un premier temps, je pense que beaucoup répondent que, c’est pour la netteté. On achète un trépied pour avoir des photos plus nettes. Et oui, avec un trépied, on ne tremble pas et la définition est meilleure. Enfin en théorie ! Malgré le trépied, il faut quand même revoir ses réglages sur son appareil photo. Certes nos bras ou nos mains ne tremblent pas, puisqu’on ne tient pas l’appareil photo. Mais une bonne photo ne se fait pas toute seule. Donc au lieu de parler de netteté, parlons plutôt de stabilité. C’est ce qu’on recherche dans un premier temps, se sentir à l’aise pour photographier ! Surtout si le boîtier et l’objectif pèsent leurs poids.

 

La hauteur

Le trépied permet de changer la hauteur de son angle de vue. Là on commence à se montrer créatif, très bien ! Plus le trépied peut se régler bas, plus il y a de possibilités ! Pour les fans de macros ou grand-angle, cela compte. Les jambes du trépied doivent s’ouvrir à plus de 45 degrés. On doit donc avoir la possibilité de choisir l’écart des jambes et la hauteurs de ces chacune d’entres elles. Elles doivent donc être indépendantes. On obtient de la hauteur par les pieds du trépied, ainsi que par sa colonne centrale. Cette dernière doit aussi pivoter, et si possible inversable (la tête en bas).

 

Le cadrage

Le trépied force le photographe à faire travailler son œil, à comprendre ce qu’il voit. Pour l’interpréter de la meilleure des façons, il se doit de trouver le bon emplacement pour photographier. Il tourne souvent autour de son sujet, afin de capter le meilleur angle et réussir sa photo au possible. Poser son appareil sur un trépied est donc un bon moyen de travailler son regard, mais surtout sa composition. Le photographe doit mettre en avant le sujet dans son élément. Et proposer sa vision !

 

La solution

Pour commencer, il convient d’acheter en fonction de son budget. Ça, c’est sûr ! On ne sait pas trop quelle marque choisir. Tout ce que l’on sait, c’est que ce dernier ne doit pas être encombrant. Donc on veut un trépied léger et pas cher. Mais pas cher, ne veut pas dire acheter de la mauvaise qualité. Pour mon premier trépied, je me suis procurer le trépied ci-dessous, le compact Manfrotto avec sa rotule 3D est un bon choix.

La vitesse

Avec l’expérience, ou l’imagination, on cherche à être un peu plus créatif. Histoire d’obtenir des effets plus impressionnants sur nos photos. Et travailler sur la vitesse est un bon moyen de tester le trépied. Mais encore faut-il avoir les bons réglages ! 😉

Le trépied permet de travailler sur des poses longues. On l’a bien compris ! Avec un sujet fixe ou en mouvement, on peut se permettre de travailler avec l’ISO au minimum. Le manque de lumière est compensée par le temps de pose. Les flous obtenus sont dû aux sujets en mouvement, la netteté est dû aux sujets fixes. Une fois la théorie assimilée, on se doit de ce montrer un tontiné créatif. Histoire de voir ce que l’on est capable de produire. Et pour ceux qui l’ignorent, on peut obtenir toutes sortes d’effets. En photo de paysage/ ville, on parle beaucoup de l’effet HDR (High Dynamic Range). En street view de nuit, chez les jeun’s, on retrouve la technique du Lightpainting. Chez les amoureux de la nature, on retrouve des flous de cascade, de fleuve/ mer, de nuage, etc. Je m’éternise pas, vous l’avez compris, il n’y a plus qu’à se montrer créatif avec le trépied et se faire plaisir !

 

Les options

Tout d’abord, pas de trépied avec des pieds en plastique. Ça, ce n’est pas possible ! Ils ne sont pas chers, donc accessibles, mais pas assez stables et pas assez résistants. Ils ne font pas l’affaire.  Restons sur des matériaux solides comme la fibre de carbone et l’aluminium. Ce dernier est d’ailleurs le plus utilisé. On y retrouve un bon prix, la stabilité et la résistance. La fibre de carbone est quant à elle au-dessus de l’aluminium, plus de stabilité pour un poids équivalent, et clairement plus résistant. D’ailleurs pour ceux qui aiment prendre des photos les pieds dans l’eau, le carbone offre une meilleure résistance au sel. Au cas où…Comme on s’en doute, le carbone est plus cher. Si on a les moyens et que l’on sait ce que l’on achète, alors on fonce !

La rotule balle permet de fixer l’objectif avec une seule vis. On peut basculer son objectif selon 3 axes et resserrer la vise une fois satisfait. Très rapide et très simple à utiliser. Certaines rotules balles possèdent deux vis, donc plus de possibilités. Celle-ci est très confortable si l’on souhaite changer rapidement d’axe.

La rotule 3D possède trois réglages différents. Ces trois réglages nous permettent de basculer la tête (ou l’objectif) dans trois angles (ou 3 axes) différents. Voilà peut-être pourquoi on l’appelle rotule 3d. Avec un peu de pratique, elle devient très rapide à régler. On prend le temps de régler chaque axe, ces derniers sont indépendants.

Il existe d’autres rotules, comme la rotule micrométrique qui est pratiquement indispensable en macro. Il existe la rotule panoramique, comme son nom l’indique elle est destinée aux photos panoramiques. Puis nous avons la rotule vidéo, donc pour tourner des vidéos avec des mouvements fluides. Et enfin la rotule pendulaire qui supporte les appareils plus lourds. On y retrouve donc plus de stabilité.

Le niveau a bulle, fixé sur la rotule, permet de vérifier que notre horizon est bien droit. Pour ceux qui font un peu de bricolage, Ikea en fournit ! 😉

Les marques

Qui veut dire demande, veut dire marché. Par conclusion, il en faut pour tous les goûts et surtout pour toutes les bourses ! Mais à quelle marque se fier ? Parlons clair, et parlons net. A l’heure actuelle on parle surtout de Manfrotto et Vanguard ! Il existe bien entendu d’autres marques, et des très bonnes, comme Neewer et ce modèle en fibre de carbone . Après, c’est comme tout, il faut prendre le temps de chercher. Et surtout surveiller les tests (comparatifs) qui sont fait sur les blogs et sur les chaines photo Youtube.

Chez Manfrotto, pour les amateurs exigeants, il y a la série 055 et série 190, exemple le modèle MT055XPRO3 en Aluminium. Pour ceux qui touchent sérieusement, et les pros, il y a la série Befree, exemple le modèle MKBFRA4-BH Compact et Leger.

Chez Vanguard, pour les débutants, on s’oriente vers la série Alta CA, exemple avec le modèle Alta CA 203 APH.  Et toujours pour les amateurs exigeants, on parle des séries Abeo Pro et Alta Pro, exemple avec les modèles Abeo 243AV et Abeo 243AV.

 

Les hésitants

Pour ceux qui ne savent toujours pas vers quoi s’orienter dans l’achat d’un trépied. Les liens textes et images sont là pour vous aider. Le plus important à savoir c’est ce que l’on a mentionné plus haut. A savoir en premier le budget, en second la stabilité, puis le poids, et ne pas acheter de plastique ! 

Voilà ce à quoi je dois faire attention lorsque je vois un trépied photo. Si je ne connais pas une marque, je me renseigne auprès des professionnels, mais aussi sur les forums et essentiellement les chaînes spécialisées photo sur Youtube !

Et puis, un jour ou l’autre, il faut bien se lancer ! Le plus important c’est de le prendre en main et de voir toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Encore une fois, l’imagination est probablement notre seule limite là aussi…

Une fois que l’on sait fait la main sur son premier trépied photo. On repère assez rapidement ce qui nous déplaît. Plus facilement, d’ailleurs, que ce qu’il nous plaît. Cela peut être au niveau du réglage des pieds, des matériaux (aluminium, carbone) ou encore la rotule (3d). On devient plus exigeant avec le temps et l’expérience. Là on peut envisager d’acheter un modèle qui répond un peu plus à nos attentes. Donc peut-être un peu plus cher. Mais pas forcément beaucoup plus cher. Et ils existent toujours des bons plans !

Pour finir

On utilise le trépied pour des sujets fixes dans le but d‘obtenir un maximum de netteté sur notre sujet. Une fois le boulot effectué par le trépied. On lui demande de la stabilité à long terme, c’est à dire que l’on ne veut pas que les pieds se dérèglent facilement ou encore que ces derniers glissent. Voilà pourquoi on prête plus d’attention à la finition avec le temps. Il est vivement recommandé d’avoir des pieds indépendants. Tôt ou tard, vous aurez besoin d’avoir une jambe plus longue que l’autre.

Vient ensuite l’importance des matériaux. Ce dernier se doit d’être résistant, tout en restant léger. Il ne doit pas nous encombrer, nous fatiguer, voir nous retarder. Pour cela les trépieds en carbone et aluminium sont très excellents. On finit par les accessoires, comme cette fameuse rotule 3d pour plus de souplesse, accompagné d’un niveau pour nos repères. On veut avoir un maximum de flexibilité dans notre cadrage. La tête doit rester maniable et fluide. Et accessoirement stable, ein, ça on l’a déjà dit !

Je n’achèterai jamais un trépied à 600 euros (ou plus). J’attends que l’on me l’offre ! 😉 J’ai fait une petite sélection dans le corps de cet article. Les images sont en lien avec Amazon. Ce sont donc des produits qui m’intéresse, que l’on m’a recommandé et que je recommande.

Je vous invite à tester un maximum de pieds, de matériel, afin de vous faire une idée sur chacun d’entre eux (exemple : salon de la photo, boutique, amis). Ainsi vous saurez ceux que vous appréciez, et ceux que vous n’appréciez pas, et surtout pourquoi !

Il existe toutes sortes de prix pour les trépieds. Faut dire qu’il existe toutes de pieds (exemple le monopode, le trépied de table) pour nos appareils. Il existe d’autres supports, d’autres formats, d’autres prix. Vous l’avez compris, il y en a pour tout le monde. Je vous renvoie donc aux vidéos trépieds du salon de la photo, j’ai demandé aux experts de me faire une démonstration de leur meilleurs trépieds !

Alexandre De Vries, retoucheur photo et fondateur de La Retouche photo

ALEXANDRE DE VRIES

DIRECTEUR ARTISTIQUE - RETOUCHEUR PHOTO

Alexandre est directeur artistique, retoucheur photo et un grand fan de Photoshop.

Il est le fondateur du site La Retouche photo et de la chaîne Youtube La Retouche.