Créez l’affiche Les Animaux Fantastiques dans Photoshop

Avancé

29 minutes

Après avoir vu comment créer l’affiche du film Peter et Elliott le dragon, on se fait aujourd’hui celle des Animaux Fantastiques.  Un film remplie d’effets visuels et de créatures fantastiques. Oui c’est bien le mot ! Et elles claquent (piquent les yeux) ! 😉

Les Animaux fantastiques est un film fantastique américano-britannique réalisé par David Yates, sorti en 2016. Il s’agit d’une série dérivée de la saga Harry Potter qui sera suivie par quatre autres films. J. K. Rowling écrit pour ce film son premier scénario cinématographique.

Ce film est plus comme une extension du monde, des sorciers,  d’Harry Potter. Il s’agit d’une série dérivée se focalisant sur plusieurs personnages secondaires, mentionnés dans l’histoire de Harry Potter, comme Norbert Dragonneau, notre héros pour cette nouvelle aventure. Blablabla… Bon on va passer direct au sérieux, pour plus d’infos sur le film ça se passe (en bas de page) après le tutoriel 😉

Pour attaquer tout de suite, voici le dossier avec toutes les images pour pouvoir réaliser correctement le tutoriel ci-dessous. Éclate-toi ! 😉

Le tutoriel Photoshop, étape par étape

 

Bon vous êtes chaud ?! J’espère parce-que y’a du taf !

 Pour être honnête, l’affiche commerciale est superbe et donc assez complexe (modélisation en 3D des buildings). Par conséquent je vous propose de la simplifier pour vous. Mais ne vous inquiétez pas, il va quand même falloir relever ses manches. Cela m’a pris quelques heures pour la mettre en place (facile mais pas si facile) pour vous. On va s’éclater ! 😉

Il va nous falloir quelques photos pour réaliser cette affiche de cinéma . Là aussi, j’ai prévu le coup, et je vous propose de télécharger ce dossier photo pour créer cette affiche. Vous allez y retrouver les deux photos des personnages, une texture pavé, et deux photos pour les effets lumineux, ainsi que le fichier brush (abr) pour créer de la fumée (et des nuages). C’est gratuit, c’est pour vous !

A partir de là, je vous encourage d’avoir Photoshop ouvert et les photos à portée d’un clic (de main). Clic sur lecture et c’est parti !

 

L’arrière-plan

Pour commencer on crée un document de taille A3 et on ajoute un calque de réglage de « couleur unie » pour donner une première teinte à notre arrière-plan. On intègre ensuite notre première photo, de type « building New York« . Pour avoir une belle transition, au niveau des contours, on y place un masque et on peint en noir les bordures comme dans la vidéo ci dessus. On change ensuite son mode de fusion pour le mode lumière crue. On tente de faire apparaître seulement les bâtiments, et de faire disparaître le ciel.

On crée un nouveau calque de réglage, un fond en dégradé. On fait disparaître l’opacité de la couleur de droite pour ne garder que la couleur de gauche. On lui donne ensuite une couleur gris foncée, de type radial, avec une échelle à 150 pourcent. Et on inverse pour n’affecter seulement les bordures du document. Quelque chose doux, enfin si on peut…

On importe une nouvelle photo, la texture pavé que vous retrouvez dans le dossier à télécharger (ci-dessus). Là aussi on ajoute un masque pour faire disparaître, et atténuer, les extrémités. On change le mode de fusion pour le mode incrustation. Afin de récupérer la couleur d’arrière plan.

On intègre une nouvelle photo, « Soleil lens« , afin d’habiller le ciel, d’apporter un peu de chaleur et un effet « Whaou« . Là aussi on atténue les bordures avec un masque et on change son mode de fusion pour le mode superposition. On peut d’ailleurs, sur le masque, peindre en noir (au pinceau doux) la silhouette des buildings après avoir récupéré la sélection.

 

 Les personnages

Une fois le décor mis en place, on peut passer à nos sujets, non ?Alors honneur aux dames, on commence par la photo « personnage féminin ». A l’aide de la baguette magique, on sélectionne le blanc et on crée un masque pour le faire disparaître. On réduit la taille de l’image et la repositionne sur le côté gauche du photo montage. On n’a plus qu’à faire les mêmes opérations avec le « personnage homme », cette fois-ci sur le côté droit de l’image avec une échelle légèrement plus grande histoire de le placer au premier plan.

Il s’agit maintenant de créer la physique de nos personnages, en les faisant se poser sur le sol pavé. Parce que là on a juste l’impression qu’ils flottent! On doit donc créer des ombres afin de simuler leurs poids. On est d’accord que ces derniers doivent toucher le sol ?… Je commence par créer un premier calque, « Ombre 1 » et je peins avec un pinceau doux et un flux à 20 pour cent au niveau des pieds. Je fais la même chose avec un nouveau, pour cette fois-ci peindre des ombres portées. La lumière vient de derrière eux, il faut donc qu’on la sente. On ne s’inquiète pas si cela n’est pas très jolie, on va pouvoir être astucieux par la suite en masquant un peu ces défauts. Et je finis en changeant le mode de fusion de ces deux calques, pour le mode produit.

 

La lumière

Il manque quand même un petit effet magique. On apporte la photo « lens flare baguette » et on change son mode de fusion pour le mode superposition. Avec l’outil navigation (V) on la place sur le bout de la baguette magique. On n’a plu qu’à, là aussi, faire disparaître les bordures avec une création de masque.

On crée maintenant un nouveau calque de réglage pour apporter plus de lumière au centre de l’image. Cela aide à diriger le regard du spectateur. On crée un calque de réglage « fond en dégradé » avec une couleur. Dans le nuancier, on sélectionne une couleur presque blanche (R: 225, V: 215, B: 205). On choisi le mode radial, une échelle à 100 pour cent , on choisit le mode de fusion « éclaircir » et on réduit l’opacité du calque à 65 pourcent. On finalise par créer un masque doux sur la silhouette de nos personnages, après avoir bien entendu récupérer la sélection sur leurs masques.

Il ne nous reste plus qu’à habiller notre photo montage et surtout atténuer nos ombres aux sols. On crée un nouveau calque que l’on renomme « fumée ». Avec un pinceau doux, de couleur blanche, on applique des coups de brush « nuage » pour simuler de la fumée. Cela aide l’œil à créer une ambiance fantastique mais surtout à rendre plus réaliste la scène en simulant de l’air. En jouant avec l’opacité des brushs ou renforce la perspective.

On peut renforcer nos tons moyens (les gris) avec un nouveau calque de réglage courbes, et descendre les gris moyens. Ceci apporte plus de noirs et fait donc ressortir les blancs de notre image. On peut aussi revoir les tons (foncés et moyens) en apportant de la couleur dans ces derniers grâce au calque de réglage « correction sélective« .

 

Le final

Et voilà on a fait le plus dur du travail, on a plu qu’à sublimer notre image. Pour simuler une affiche de cinéma, on ajoute un calque de texte. L’outil Typekit de Photoshop permet d’identifier une police particulière, et de la télécharger. Des polices sont spécialement inventées pour ce genre d’événement. Donc comme vous pouvez vous en douter on ne peut pas utiliser la même typographie. Ce qu’on peut faire essayer d’en trouver une similaire. Et justement grâce à Typekit j’ai pu trouver la police « Charlemagne Std« . Si vous n’y avez pas accès, je vous invite à tester différentes polices. Il est toujours possible de télécharger gratuitement des polices sur des sites spécialisés comme Dafont que tout le monde connaît déjà…

Et voilà on a fini, plutôt pas mal non ?! Avec tous ces effets, je vous invite à appliquer un nouveau calque et le remplir en gros moyen. On y ajoute un filtre bruit afin d’homogénéiser ce photo montage. Le filtre bruit ajoute du grain ce qui donne un effet photographique.

Là tu peux te félicitez, parce que tu as fait du bon boulot ! Un tutoriel comme ça, y’en a pas beaucoup qu’ils le font ! Alors là, Bravo et partage ta créa dans les commentaires !

 

Affiche film Les Animaux Fantastiques, par Alexandre De Vries sur le blog La retouche photo

 

 

Le synopsis

Le film « Les Animaux Fantastiques » s’ouvre en 1926 alors que Newt Scamander vient juste de terminer son tour du monde qui avait pour but de trouver et de réaliser une collection de créatures magiques. Arrivé à New York pour une brève escale, il aurait pu en repartir sans incident… C’est sans compter sur un No-Maj (le terme américain pour Moldu) nommé Jacob , une valise magique égarée, et l’évasion de certains des animaux fantastiques de Newt, qui pourraient semer le trouble dans le monde magique et le monde moldu.

 

 

 

J.K Rowling

L’immense talent de l’écrivain, britannique, J. K Rowling n’est plus à faire. Elle s’est fait connaître dans le monde entier avec sa série Harry Potter, dont les romans ont été traduits en pas loin de 67 langues. Et vendus à plus de 450 millions d’exemplaires.  Pour faire simple, sa fortune est environ de 590 millions d’euros. Elle donc plus riche que la reine d’Angleterre. Ça calme ! Haha…

Rowling, a commencé à écrire Harry Potter en 1990. C’est cette année, lors d’un voyage en train entre Manchester et Londres qu’elle concocte dans sa tête l’histoire de son jeune héros attendant son train qui le conduira jusqu’à une école de sorcellerie. La vie compliquée et difficile que vit Harry Potter est tiré des faits de sa vie personnelle. Elle a dû attendre 7 ans, avant de pouvoir faire connaître son bouquin. Un univers magique et fantastique qui a conquis tous les âges. De 1997 à 2011, chacune de ses créations s’avèrent un succès planétaire assuré.

 

 

 

Le film

En 2016, l’écrivain revient avec le réalisateur David Yates pour nous livrer un nouveau film. « Les animaux Fantastiques » est, en fait, un spin-off (une série-dérivée créée à partir d’une série à succès) de la saga se déroulant des années auparavant. Le challenge est intense car il faut parvenir à donner autant d’inventivité et de subtilité dans le scénario pour que l’on puisse y croire et s’intégrer facilement dans l’univers. Pour ma part, je pense que la réussite est à moitié atteinte. On n’a pas été plongés dans le développement des personnages, c’est pourtant ce qui nous fait nous attaché à eux. On ne sait pas trop comment fonctionne ce monde magique. Tout se passe très vite et j’avais l’impression de manquer d’infos.

Les jeux des personnages sont à mon goût assez bien travaillé. Le travail de l’acteur principal Eddie Redmayne, « Norbert Dragonneau » se distingue largement des autres rôles. Mais il manque un quelque chose pour vraiment s’y attacher. Les personnages féminins sont un peu décevants. Cela donne lieu à des incohérences par rapport aux réactions et aux échanges survenus tout au long du film. En revanche, le rôle de Dan Fogler, le moldu « Jacob Kowalski » relève le niveau. Le personnage, je trouve, le plus attachant du film. Avec des grimaces et des vannes sarcastiques, il apporte une touche vraiment comique et sensible au film.

Pour ce qui est du reste, tout fonctionne évidemment ! La réalisation est ultra propre, David Yates s’éclate sur les jeux de lumières, un style visuel intéressant. On retrouve l’ambiance Harry Potter.  J’ai trouvé que la musique, de James Newton Howard, faisait aussi son effet. Parlons maintenant de ce qui est de ce qui nous passionne, les effets spéciaux. Les monstres sont incroyables, j’ai halluciné sur tant d’originalité et de créativité. On sent une forte personnalité chez eux, surtout l’adorable taupe pickpocket. Et les scènes d’actions nous plonge dans une aventure spectaculaire et magnifique, splendide à regarder. Mais j’aurai aimé en voir plus là dessus, plus d’informations, de détails, sur ces bestioles. Concernant les décors, j’ai totalement été bouche bée. Nous sommes plongés dans un fort décor New Yorkais des années 20, entre coupé par des scènes avec des mondes fantastiques renversants. Ma scène préférée, à ce niveau là, se passe au moment de nourrir les animaux fantastiques dans sa valise. La lumière y est remarquable,  la variété des décors et des créatures sont à couper le souffle !

Je considère que ce film est un bon opus pour commencer cette nouvelle saga post Harry Potter. Je ne suis pas un expert des romans J.K Rowling, donc il y a peut-être des incohérences dans le scénario mais cela ne pas donc pas sauté aux yeux.

Le deuxième film devrait sortir en novembre 2018 aux Etats-Unis et Royaume-Uni, et le troisième en 2020.

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Alexandre De Vries, retoucheur photo et fondateur de La Retouche photo

ALEXANDRE DE VRIES

Retoucheur photo et Formateur​

Je suis retoucheur photo pour les studios photo et créateur d’images pour les agences de publicité. Je suis un grand fan de Photoshop et de montage photo.

J’ai créé le site La Retouche photo pour aider les photographes, et surtout pour partager ma passion avec les passionnés.